Capitale de l’Australie méridionale, Adélaïde est une ville fondée par les Britanniques en 1836 sur le territoire des aborigènes Kaurnas. Le Cabra Dominican College a été fondé en 1868 par sept sœurs dominicaines venues depuis Cabra, un quartier de Dublin, en Irlande, sur l’invitation de l’évêque d’Adélaïde. Elles décident d’y créer une école pour les filles, en centre-ville, dans Franklin street. En 1917, le 29 avril, on célèbre la première messe dans l’église Saint-Dominique récemment construite. L’édifice est directement inspiré de l’église de Cabra, en Irlande, elle a été restaurée en 1986 à l’occasion de son centenaire.
Au fur et à mesure des décennies, l’établissement va s’agrandir et se moderniser en se dotant de nouvelles ailes pouvant accueillir plus d’élèves. L’école accueille actuellement un nombre égal d’étudiants masculins et féminins avec un effectif de plus de mille étudiants. À partir de 1974, l’équipe enseignante a commencé à intégrer des laïques et, en 2000, la dernière sœur encore en poste quitte l’établissement. Celui-ci continue à dispenser un enseignement inspiré et façonné par l’héritage et les valeurs des sœurs dominicaines fondatrices.
Après le lancement du livre « Cabra Celebrates », en 2016, le père Kim En Joong, qui avait participé à l’ouvrage, a proposé de créer des vitraux pour Cabra. Les récents travaux de réouverture des baies de la chapelle des sœurs ont permis à ce projet de voir le jour.
En 2018, une nouvelle directrice, Helen Riekie, a pris la tête du Cabra Dominican College. C’est sous son mandat que les vitraux seront installés au début de l’année 2022, réalisés dans l’atelier Wilhelm Peters de Paderborn en Belgique.
Les douze vitraux ont été exécutés selon une technique spécialement mise au point pour l’artiste Kim En Joong, une association de transfert numérique des maquettes et de peintures réalisées à la main, directement sur le verre. Les couleurs sont cuites à trois cent soixante degrés, puis le support est traité pour en faire un verre de sécurité trempé et isolant.
Construit entre 1602 et 1613 par François de Kergroadez, seigneur du lieu, le château de Kergroadez est mis en vente en mai 1789. La Révolution survient, le 14 juillet, avant qu’un acquéreur ne se soit présenté, empêchant la réalisation du projet. Les années passant, le manque d’entretien, les vols de matériaux récurrents, puis les ventes en biens nationaux des différents lots de menuiseries, charpentes et sols, ont eu raison de la salubrité de l’édifice. La propriété passera en de nombreuses mains au cours des XIXème et XXème siècles jusqu’à son acquisition par la famille Jaclin en l’an 2000. Séduits d’emblée par le château classé Monument historique en 1995, son environnement et la géographie de cette pointe bretonne, leur projet est de restaurer l’ensemble du domaine pour en faire un lieu vivant et ouvert à tous.
La Communauté de Jésus, communauté chrétienne bénédictine œcuménique, s’est fixée à Orleans, dans le sud-est du Massachusetts dès 1968. Les origines de cette communauté remontent à la rencontre, en 1958, de Cay Andersen et Judy Sorensen. Leur ministère d’enseignement et de prière, associé au Renouveau charismatique de cette époque, a attiré l’attention et le soutien d’un petit groupe de femmes qui ont alors emménagé sur ces terres. D’autres familles ont rapidement suivi, venant pour partager cette vie commune de prière et de travail. Au cours des deux décennies suivantes, la communauté s’agrandit tant que la chapelle existante devint bientôt trop étroite : un nouveau lieu de culte s’avérera nécessaire.
Les travaux ont commencé en 1998. Après un peu plus de deux ans de construction, les membres de la communauté, artistes, amis et voisins se sont réunis pour la consécration de l’église de la Transfiguration, le 17 juin 2000. Au cours de la décennie suivante, la communauté s’est efforcée de poursuivre la réalisation de sa vision de l’église, en y intégrant les œuvres d’art souhaitées dès la conception. L’oculus accueille un vitrail d’Helen McLean, fabriqué par Architectural Glass Art, à Louisville, Kentucky.
C’est dans ce cadre de commandes artistiques qu’est intervenu Kim En Joong, en 2019. Deux sœurs de la communauté avaient rencontré l’artiste lors d’une conférence au Luxembourg et en avaient fait part, lors de leur retour à Orleans, à la mère prieure émérite Betty Pugsley, qui avait chargé sœur Danielle Dwyer d’écrire au père Kim En Joong: « […] Lorsque nous avons consacré notre église, il y a presque vingt ans, notre rêve était d’installer des portes vitrées pour accéder à la chapelle Emmanuel afin que la lumière du Christ parle… Dans un âge qui semble si obscur, notre espoir est que ces portes parlent de l’essence du Christ et projettent cette lumière jusqu’à l’abside qui nous rappelle la seconde venue… La dernière œuvre pour compléter notre programme iconographique, ce sont ces portes de verre. Avoir ce rêve réalisé donnerait une grande raison de célébrer […] »
La chapelle Emmanuel, située près de l’autel, est accessible depuis le bas-côté nord. Elle a été conçue pour abriter le Saint-Sacrement et offre un espace intime, au sein de l’église de la Transfiguration, pour la prière et la méditation. La présence du Saint-Sacrement, ainsi que son emplacement près de l’autel et sous la fresque de l’Épiphanie, ont inspiré son nom, Emmanuel, qui signifie « Dieu avec nous » (Matthieu 1 : 23).
En 2019 la décision a ainsi été prise de faire intervenir le père Kim En Joong en le laissant entièrement libre d’inspiration, sans devoir intégrer sa proposition aux œuvres déjà existantes. L’élimination du lourd chambranle de bois entourant l’ouverture a permis l’installation de portes en verre libérées d’un cadre, l’œuvre en verre peint occupant totalement le passage. Des serrureries métalliques intégrées et des poignées en cristal laissent paraître la création de l’artiste détachée de sa fonctionnalité. La porte a été réalisée par l’atelier Peters de Paderborn, en Allemagne. Trois parties la composent, un dormant en partie supérieure et deux ouvrants verticaux, pour une hauteur totale de trois mètres trente et une largeur d’un mètre quatre-vingts. Les parties ouvrantes étant soumises à un usage fréquent, les verres peints ont été protégés. Elles sont ainsi constituées de deux couches de verre, la peinture ayant été effectuée sur la face interne de l’une d’entre elles, solidarisées par cuisson. La peinture a été exécutée directement sur le verre et à l’aérographe par un peintre de l’atelier Peters.
La maquette est placée sous le verre et sert de conduite pour les applications de peintures. La difficulté a consisté à maîtriser la densité des émaux pour conserver une transparence adéquate, car la chapelle, assez obscure, donne sur l’église plus fortement éclairée. Pour la communauté : « L’œuvre est une expression de la présence de Dieu offerte à la vue et à la connaissance de tous. »
En 2021, la communauté comptait environ deux cent soixante-quinze personnes de diverses origines ecclésiales : presbytériens, épiscopaliens, congrégationalistes, baptistes, luthériens, anglicans, méthodistes, pentecôtistes et catholiques romains.
La basilique de Paray-le-Monial fut consacrée en 977, puis placée sous le vocable du Sacré Cœur depuis 1875. Elle est classée au titre des Monuments historiques depuis 1846. C’est dans cette ville, et au cœur de ce riche patrimoine, qu’une congrégation de dominicaines est venue s’installer à la fin des années vingt.
Sœur Marie de l’Esprit-Saint, sous-prieure de la communauté raconte ainsi l’intervention de l’artiste : « Le père Kim venait assez régulièrement au monastère depuis quelques années. Il travaillait la céramique dans un atelier de Charolles, à une dizaine de kilomètres du monastère. Il logeait donc chez nous, et souvent, célébrait sa messe seul, soit le matin de bonne heure, soit à midi. »
L’association Monsieur Vincent accompagne des adultes âgés ou des personnes handicapées de tout âge. Elle gère des établissements d’hébergement pour personnes âgées, et une maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer et dispense de nombreux services de soins et de soutien à domicile.
L’association a décidé d’entreprendre la rénovation ou la reconstruction de ses résidences pour les adapter aux besoins actuels de confort et de sécurité des personnes accueillies. La réalisation de la résidence Antoine-Portail, du nom d’un lazariste de la première heure et proche de saint Vincent, s’inscrit dans ce cadre. La résidence est installée dans un complexe architectural et paysager se développant autour de la maison mère de la congrégation de la Mission, fondée en 1817, ensemble remarquable du sud-ouest parisien.
C’est au deuxième étage de l’Ephad, réservé aux pères lazaristes, qu’est située la chapelle où est intervenu le père Kim, à la demande de la congrégation de la Mission. Pourvue d’une grande baie d’angle, en verre translucide, elle a reçu en seconde peau intérieure les verrières créées par l’artiste, orientées au nord-ouest et nord-est. Le 28 avril 2015 le père Kim a réceptionné les vitraux, réalisés par l’atelier Derix, ce qui lui a permis de saluer deux de ses frères dominicains, qui y vivent alors avec huit lazaristes, un carme et un sulpicien. L’artiste a travaillé à partir des vers de son ami François Cheng :
« L’heure est donc venue, Seigneur,
De dévisager la vie
Selon toi, non selon nous.
Accompagne-nous jusqu’au bout
Pour que rien ne soit perdu.
Mais toi, le perdu par nous,
Viendras-tu à l’heure, Seigneur ? »
La verrière nord-ouest a été réalisée en trois parties tandis que la verrière nord-est se compose de deux panneaux.
L’ensemble a été inauguré le 12 octobre 2015, peu de temps après que l’association Monsieur Vincent eut fêté son vingtième anniversaire.
Les vitraux ont été réalisés par les Ateliers Derix, à Taunusstein (Allemagne).
Vitraux : 12 baies (6 baies de 50 x 80 cm dans le chœur, 4 baies de 50 x 80 cm dans la nef, 1 baie au-dessus de l’entrée de 40 x 20 cm et 1 baie au-dessus de l’autel de 210 x 97 cm divisée en 3 panneaux). 6 m2
Technique : Verres thermoformés de 8 mm et peints à l’émail et assemblés en vitrage isolant.
Ateliers Loire
En 2011, a été décidé de créer une extension sur le site Devins, pour doter l’établissement d’une quinzaine de chambres supplémentaires. Le père Rouchon, aumônier de la place, a demandé un lieu spécifique afin de célébrer la messe dans de bonnes conditions.
C’est l’architecte Vincent Besançon, de Brioude, qui a assuré la maîtrise d’œuvre de l’ensemble. Georges Rouzaire, président de l’association, sollicite alors le père Kim et l’atelier Loire, pour étudier la possibilité d’une création de vitraux dans cette nouvelle chapelle. Le projet, accepté par le conseil d’administration, a été soutenu financièrement par les religieuses dominicaines.
La chapelle de La Bâtiaz, dédiée à Notre-Dame de Compassion, occupe une place singulière dans l’environnement et dans la culture de la région. Ce petit sanctuaire est devenu, au fil des siècles, un lieu symbolique reconnu. Encore aujourd’hui la fréquentation de cette chapelle demeure, aujourd’hui encore un lieu de pèlerinage local, régional et même diocésain.
L’autel et son retable offrent un témoignage du baroque que fut le rococo dans le Valais. Une collection remarquable d’ex-voto du XVIIIème et XIXème siècle orne le mur droit de la chapelle.
Le lundi 15 septembre 2014 eut lieu dans la chapelle de La Bâtiaz, à Martigny en Suisse, l’inauguration des 7 vitraux realisés par le Père Kim En Joong, ceci grâce à l’initiative de Monsieur Leonard Gianadda et de la Fondation Pierre Gianadda (www.gianadda.ch).
La messe et la bénédiction des vitraux
Les vitraux ont été créés avec les Ateliers Loire.
Téléphonez au 027/722.22.82, afin de connaître les horaires d’ouverture en dehors de la messe du mardi à 19 heures.
Le 9 juin 2007, lors de la fête qui marque les 80 ans de l’établissement, fut inauguré les premiers vitraux, fabriqués par les Ateliers Loire, pour la petite chapelle.
Vitraux : 2 baies de (250 x 175 cm), soit 7. 50 m2.
Technique : verre float de 4 mm, peints à la grisaille, céments, émail et jaune d’argent, double vitrage.
En 2013, dans le cadre d’important travaux d’extension et de restructuration de l’Ecole, une nouvelle chapelle plus vaste a été prévue. L’architecte Bernard Geyler en dessina, non seulement les plans, mais aussi le mobilier liturgique. Sur le tabernacle, le siège du président, le chandelier, l’ ambon… on peut admirer des verres peints et des céramiques effectués par le Père Kim En Joong.
La chapelle compte au total 20 vitraux qui ont été réalisés sans utilisation de plombs. Ceux-ci ont été créés dans l’ Atelier Derix Glasstudios installé à Taunusstein, en Allemagne.
7 céramiques décorent la façade intérieure gauche. Ces dernières ont été réalisées à la Faïencerie de Charolles, où le Père Kim créé toutes ses céramiques.
Ouverte tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Saint-Pol de Léon, petite ville de 7200 habitants, est située dans le Finistère Nord, région de Morlaix et Roscoff.
Elle est riche d’un patrimoine historique exceptionnel car elle fut le siège d’un évêché jusqu’à la révolution. Elle possède en particulier une basilique du 13e siècle, ex cathédrale, ainsi que la chapelle du Kreisker réédifiée vers le 13e siècle et dotée d’une flèche au 14e siècle. Cette flèche culmine à 79 mètres (contre 68 mètres pour Notre Dame de Paris !) et elle est flanquée de clochetons de plus de 16 mètres.
La baie vitrée la plus grande, qui recevra le vitrail du Père KIM, fait environ quarante-cinq mètres carrés. La maçonnerie de dentelle de pierre, en mauvais état, a été restaurée au cours de l’été 2012.
La proposition du Père KIM a été retenue parmi plus d’une douzaine de projets. Le comité de pilotage chargé de la sélection comportait, outre l’architecte des bâtiments de France, des représentants de la paroisse, des élus de la commune et des agents communaux, des responsables de la commission d’art sacré diocésaine.
Le vitrail se compose de 187 panneaux de verre float de 6 mm d’épaisseur peints par le Père Kim aux ateliers Loire. De plus le verre n’étant pas trempé n’a pas eu besoin de grillage de protection. Céments, émaux et grisailles ont été peints par l’artiste sur les deux faces du verre.
L’ensemble Scolaire Françoise Cabrini est un Etablissement catholique de 2 300 élèves qui éduquent des enfants et adolescents de la maternelle au lycée général et technologique mais aussi comporte un lycée professionnel.
Enfin, elle dispense un enseignement culturel des religions et offre la possibilité d’approfondir sa foi.
C’est en 2012, avec les Ateliers Loire que le Père Kim, crée pour l’oratoire et la chapelle : une rosace et 6 baies.
Double vitrage de verres incolores de 6 mm peints à la grisaille, émaux et céments.
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Crypte Saint-Fulbert – Chapelle Sainte-Catherine
Horaires d’ouverture : de 8 h 30 à 19 h 30 tous les jours de l’année
Mardis, vendredis et dimanches de juillet et août jusqu’ à 22 heures
À l’occasion du millénaire de Fulbert de Chartres, le Père Kim a ainsi pu rendre hommage par ses vitraux à cet évêque bâtisseur de Chartres, et dit à propos des baies de la chapelle Sainte-Catherine : « Elles sont un hommage à Saint Fulbert selon une libre interprétation. »
« Le vitrail doit nous parler sans paroles et s’adresser à la qualité de l’être humain qui veut recevoir la lumière éternelle. »
C’est pour l’une d’elles, exposée au sud-est et dédiée à sainte Catherine, que le Père Kim a alors créé, avec les Ateliers Loire, un ensemble de deux baies de 7, 54 m2, commandées en 2005.
Technique : Verres de 6 mm, émaux grisailles et céments, verre dépoli Debitus
L’architecte, Jacques Bellocq, a conçu ces aménagements récents et dessiné une chapelle pour les résidents. Il avait rencontré et travaillé avec le Père Kim lors de la création des vitraux du monastère des dominicaines de Dax en 2001
Une seconde collaboration a ainsi pris forme à Cauneille, avec les Ateliers Loire.
Vitraux 2 baies de 65 x 137 cm, pour 2 m2
Technique : Verre incolore 6 mm peint à la grisaille, céments et jaune d’argent, trempe des verres peint, double vitrage.
Horaires des Offices
Laudes 7.30 Messe 8. 00
Dimanche 9.00 Heure Médiane 12.00 Vêpres 17.30 Complies/Vigiles 20.30
Depuis 1998, le monastère Saint-Dominique situé à Dax compte une trentaine de sœurs. Cette congrégation résulte de l’ unification de quatre communautés : Clairefontaine en région parisienne, Saint-Martin de Hinx et Dax dans les Landes, et Pellevoisin dans le Berry.
La chapelle, qui date de la fin du XIXe siècle, avait été restaurée mais les vitraux étaient restés tels quels, pour la plupart constitués de verre dépolis.
Les moniales du monastère Saint-Dominique ayant eu connaissance des œuvres picturales du Père Kim, acceptent avec enthousiasme la réalisation du programme complet des vitraux ; le tandem Père Kim et Monsieur Bruno Loire, des Ateliers Loire, pour la réalisation et la pose des vitraux.
Quinze vitraux sur le thème du Jaillissement du buisson ardent, soit 20 m2 sont installés entre le chœur, la nef et le mur d’entrée, voir la vidéo ci-dessous.
Technique : Verres peints aux émaux, à la grisaille noire et céments puis fractionnés suivant le graphisme du Père Kim. Quelques pièces sont remplacées par d’autres types de verres puis assemblage au plomb et mise en double vitrage.
4 vitraux, ont été créés par le Père Kim En Joong : Verres de couleurs peints à la grisaille, émaux et céments mis en plomb et installés en double vitrage.
Mickaël Boyle architecte, suivi en atelier par Hervé Loire, Atelier Loire à Lèves près de Chartres.
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