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Monastère du Rosaire et du Sacré-Cœur, Chapelle, Paray-le-Monial, France

Monastère du Rosaire et du Sacré-Cœur, Chapelle, Paray-le-Monial, France

  • 2017
  • 40, avenue de Charolles 71 600 PARAY LE MONIAL

La basilique de Paray-le-Monial fut consacrée en 977, puis placée sous le vocable du Sacré Cœur depuis 1875. Elle est classée au titre des Monuments historiques depuis 1846. C’est dans cette ville, et au cœur de ce riche patrimoine, qu’une congrégation de dominicaines est venue s’installer à la fin des années vingt.

Sœur Marie de l’Esprit-Saint, sous-prieure de la communauté raconte ainsi l’intervention de l’artiste : « Le père Kim venait assez régulièrement au monastère depuis quelques années. Il travaillait la céramique dans un atelier de Charolles, à une dizaine de kilomètres du monastère. Il logeait donc chez nous, et souvent, célébrait sa messe seul, soit le matin de bonne heure, soit à midi. »

Les huit premiers vitraux du chœur ont été installés pour la Pentecôte 2015. Les huit derniers, dans la nef, en novembre 2017. Entre-temps, le père Kim a dessiné et réalisé, au sein de l’atelier Loire de Chartres, la croix suspendue qui surplombe désormais l’autel. Conçue en verre de huit millimètres d’épaisseur préalablement thermo formé, elle a été rehaussée de jaune d’argent. Le verre a été trempé pour le sécuriser.

Tous les autres vitraux ont été fabriqués par l’atelier de Wilhelm Derix, maître-verrier allemand, installé à Taunusstein dans la région de Francfort. Le premier ensemble de huit vitraux est composé de quatre vitraux latéraux, composés de cinq pièces chacun, l’élément central carré étant exécuté en verre de sécurité trempé, et de quatre oculi zénithaux, composés de quatre pièces chacun.

Les huit vitraux du second ensemble sont simplement cernés d’un plomb d’entourage. Ils ont été posés dans les feuillures existantes, sans châssis. Ils sont protégés chacun par le vitrage de sécurité extérieur existant et remis en état. Les verriers de l’atelier Derix, comme ils le font depuis plusieurs années pour le père Kim, ont travaillé à partir des maquettes de l’artiste. Sur un support en verre float incolore, d’une épaisseur de cinq millimètres, ils ont peint à l’aérographe et au pinceau avec des couleurs translucides. Après plusieurs cuissons au four, ils ont ensuite apposé par collage des verres antiques soufflés à la bouche sur environ un tiers de leur surface. Des verres plaqués, qui ont été travaillés en gravure chimique, en suivant toujours précisément les maquettes du père Kim.