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Eglise Sainte-Brigitte du Perguet, France

Eglise Sainte-Brigitte du Perguet, France

  • 2002
  • Benodet

Située en bord de route entre Bénodet et Fouesnant, elle a été l’église paroissiale de Bénodet jusqu’en 1878. Sa partie romane fut édifiée au XIe siècle. L’église est inscrite aux Monuments Historique depuis 1916.

L’enclos qui entoure l’église fut un ancien cimetière. Son calvaire, restauré en 1989, représente Saint Laurent et Sainte Brigitte les deux saints à qui est dédiée cette église. La statuaire, l’autel et les vitraux ont été restaurés et présentent une polychromie de grande qualité.

L’église se visite durant les vacances scolaires le samedi, dimanche et lundi.
10h à 13h et de 14h à 18h.

Oculus Eglise Sainte-Brigitte du Perguet

Le Père Kim a d’abord réalisé le  vitrail du chœur et les deux verrières du transept.

En 2003, l’association « Paotred Perguet » a pu, de nouveau, réunir un budget pour continuer l’œuvre débutée trois années auparavant. Il s’agissait alors de créer les vitraux des six baies hautes de la nef, d’un oculus et d’une fenêtre du bas-côté sud.

Pour le Père Gusti Hervé, prêtre de la paroisse, le programme a été respecté au-delà de ses attentes. Il a écrit un texte pour cette réalisation, le premier chantier où le Père Kim va créer  l’ensemble des vitraux d’une église :

« …. Kim En Joong a su embellir Perguet en le servant et en le respectant. Il a fait cela de manière personnelle : des moments de découverte, d’appréhension sous des angles et des lumières différents, des bribes de conversation aussi, et puis soudain, des temps assez courts d’intense concentration et recueillement, d’où naissent par la suite quelques suggestions d’un travail possible. Nous avons parlé du double vocable de sainte Brigitte et de saint Laurent en ce lieu. Double face du même mystère : contemplation et action, vie de carmélite et mort douce pour l’une, vie de service des tables et du livre pour l’autre, rassemblés dans l’unique gloire de la Trinité.

Les six petites fenêtres hautes de la nef romane- on pourrait presque dire minuscules, celles du sud tout particulièrement- donnent un maximum de lumière grâce à leur ébrasement intérieur très réussi. Travail peut-être plus difficile encore de créer des vitraux qui respectent l’architecture, laissent passer la maximum de lumière et soient, dans leur différence, en continuité avec les vitraux déjà en place. C’est presque une ligne identique à celle qui avait créé l’harmonie entre la partie romane et la partie gothique…. »

Vitraux : 3 baies dans le choeur avec intégrations d’éléments anciens (3 armoiries des familles Bodigneau, Fouesnant et seigneur Juch) pour 11 m2.

En 2002, 8 baies : 6 baies de la nef, 1 baie à droite de la porte d’entrée et un oeil de boeuf.

En 2005, restauration de la baie basse côté sud suite à un vandalisme.

2006 : 1 baie d’1 m2.

Technique : Verres de couleurs et plomb peints aux émaux, à la grisaille noire et céments.

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