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L’église Saint-Rémi reste le plus ancien édifice de Maisons-Alfort. Cette église paroissiale, dépend 
de l’évêché de Créteil. C’est en 988 qu’Hugues Capet fait don de son territoire à l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés sur lequel est établie une église dédiée à saint Rémi, évêque de Reims. Le bâtiment actuel, dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle, occupe sans doute l’emplacement primitif de l’église. Construite sur un plan rectangulaire, elle comporte une nef de quatre travées longée, au nord-ouest, d’un seul collatéral.
Son sanctuaire de deux travées, à chevet plat, percé d’une grande baie en tiers-point, est orienté au nord-est. Le clocher reste la partie la plus remarquable. La tour, sur plan carré, est couronnée d’une flèche de pierre en forme de pyramide octogonale, avec à la base quatre pyramidions triangulaires. Cette construction, après un incendie des charpentes, est datée de 1436 et attribuée aux Anglais qui occupèrent Maisons pendant de longues années.
À partir de 2006, la ville entreprend de nombreux travaux de rénovation et de réhabilitation de 
l’édifice et de ses abords. La municipalité a confié la maîtrise d’œuvre à l’agence LDRP architecture & design, un atelier d’architecture composé de Laurence Duca, architecte, et de Rémy Peyrard, architecte d’intérieur et designer. Les travaux ont été réalisés en 2014. Ils ont ainsi permis de rehausser l’intérêt des détails architecturaux, comme les chapiteaux des colonnes intérieures, les corniches ou les moulures, et de valoriser les voûtes du bâtiment.
Après la rénovation intérieure complète, il ne manquait plus qu’à pourvoir les oculi hauts de l’église de vitraux, en lieu et place des verres blancs les occupant. En effet, l’église dispose d’un ensemble de vitraux dans ses parties basses qui a été conservé : des vitraux de Lottin dans la sacristie et de Mauméjean dans la nef et les bas-côtés.
Le père René d’Huy est, au début des années 2010, en charge de la paroisse et souhaite travailler de concert avec la mairie quant au choix de l’artiste qui va réaliser ces oculi des parties hautes. Au 
nombre de huit, ils sont quatre dans le collatéral, exposés nord-ouest, et quatre dans la nef, exposés au sud-est. René d’Huy, originaire de Brioude, est un admirateur des vitraux que le père Kim a réalisé, en 2008, pour la basilique Saint-Julien de sa ville. Rendez-vous est pris avec l’artiste qui vient à Maisons-Alfort et s’attarde sur le fait que l’église n’est pas tout à fait orientée. Avec un chœur au nord-est, les vitraux de part et d’autre de la nef reçoivent d’un côté le soleil du levant et du midi, et de l’autre la lumière du nord et du couchant, selon les saisons. Le père Kim propose alors de travailler sur le thème de l’Ancien Testament, avec des couleurs froides, au nord-ouest, et sur le thème du Nouveau Testament, avec des couleurs chaudes, au sud-est.
Pour cette création, l’artiste a sollicité l’entreprise de vitraux Derix qui réalisera l’ensemble des huit 
oculi. La bénédiction des vitraux a eu lieu le jour de la Toussaint, le 1er novembre 2014, en présence de Monseigneur Michel Santier, évêque de Créteil. Le père Stanislas Wawro, nouvellement en charge de la paroisse, avait invité le père René d’Huy, initiateur du projet.
Les huit nouveaux vitraux-oculi ont été réalisés par le Père Kim En Joong, dans la poursuite des travaux de rénovation de l’église Saint-Rémi de Maisons-Alfort. Pour cette rénovation, le Père a sollicité l’entreprise allemande Derix, qui a réalisé et posé ces vitraux dans la partie haute de l’église.
